Le Métier de la saison. À chaque numéro de la publication, une page est dédiée à un métier particulier, et à une personne qui exerce ce métier. Voici un aperçu des différents métiers, parfois uniques, parfois de véritables vocations, explorés dans États de Splendeur.
Vignette Historique de la saison. Chronique revenant aussi à chaque saison, États de Splendeur se penche sur un personnage, lieu ou fait historique significatif pour aider à comprendre le Québec d'aujourd'hui.
Numéros précédents. Vous pouvez consulter ici les numéros antérieurs de EDS.
Dossiers Vous pouvez consulter ici différents dossiers de EDS sur plusieurs sujets, dont la ''chronique Fantômatique''.
Hors-série. Consultez ici les articles non imprimés de États de Splendeur, ainsi que les contributions choisies de plusieurs lecteurs.
|
|
 |
-12 objets racontent la ville de Québec
 
La ville de Québec est la plus ancienne ville d’Amérique du Nord. Cette capitale, située dans un des lieux les plus stratégiques du continent, a toujours fait l’objet de convoitises. En effet, cette ville-racine recèle d’innombrables secrets et des trésors insoupçonnés.
Certains objets, avec le temps, sont devenus de véritables témoins du mode de vie à Québec, c’est la raison pour laquelle États de Splendeur a choisi de vous en présenter 12 qui, chacun à leur manière, vous raconteront une part de l’essence même de cette ville.
Patrick Hacikyan/
4ème Objet - Les escaliers de Québec
Le panorama de Québec comprend, depuis des siècles, ses classiques escaliers. Les marches de bois et de fer qui arpentent la topographie de la Capitale renferment à elles seules une bonne partie de l’art de vivre à Québec. Habiter au centre-ville revient à se faire des muscles de piéton et ces muscles se forment surtout lorsque l’on passe de la basse-ville à la haute-ville.
Presque toutes les villes majeures ont des escaliers publics, par contre, ceux de Cap Diamant sont uniques à cette ville. C’est pour gravir ce cap de part et d’autre de Québec, qu’une trentaine d’escaliers ont été construits au fil des années. Le premier le fût en 1660, au pied du Château Saint-Louis, résidence du Gouverneur de l’époque.
Le plus long et le plus sportif des escaliers de Québec est celui du Cap Blanc, qui relie le boulevard Champlain aux Plaines d’Abraham. Le plus utilisé est sans doute l’Escalier du Faubourg, le seul doté d’un ascenseur.
Au-delà de leurs qualités esthétiques modestes, il existe un charme particulier dans ces constructions en bois et en fer forgé. Ce n’est pas par hasard qu’une scène se passe è l’ombre de l’escalier des Franciscains, dans le roman Les Plouffe, de Roger Lemelin.
Souvent, de simples marches en bois traité, ces constructions deviennent néanmoins emblématiques de la ville, du fait qu’ils sont par- courus de manière quotidienne par ses habitants. C’est ainsi que la trentaine d’escaliers de Québec racontent autant sinon plus la vie à Québec, que le Château Frontenac.
Chaque année, une grande course est organisée sur les escaliers majeurs de la ville, appelée Le Défi Escaliers Québec. On y gravit environ 3000 marches sur 17 kilomètres. Saint-Jean-Baptiste, Sainte- Foy, Saint-Roch, Saint-Sauveur, Sillery. Saint-Sacrement, Cap Rouge et même Beauport sont dotés de ces fameux escaliers. Si les descendre est souvent plus facile que leur ascension, tous sont reliés, du fait même qu’ils offrent une vue magnifique et unique, jour après jour, dans la très belle ville de Québec.
 |
 |
|
|
